Éditorial

Résumé

Actuellement, la société est caractérisée par des systèmes complexes où la technologie, la facilité d'accès à l'information et même l'utilisation croissante des réseaux sociaux ont laissé la place à de nouvelles idéologies et sous-cultures. Certaines d'entre elles ont une ligne positiviste à tendance univoque et une autre ligne relativiste post-moderne, typique d'une herméneutique équivoque qui rendent essentielle la génération d'une conscience critique et proactive. D´ailleurs, cela rend possible ce qui en termes du dominicain Mauricio Beuchot est l'existence d'une hiérarchie 8d'approches d'une vérité délimitée ou délimitable.En ce sens, il est nécessaire de reconnaître la relation étroite qui existe entre l'éducation et la philosophie pour développer le renforcement de la pensée philosophique pendant  le processus éducatif qui favorise une praxis éducative en cohésion avec le tissu social, sans avoir la conception: "monde 9moderne est celui du simulacre" , qui comme le propose Deleuze avec le principe de connexion et d'hétérogénéité," n'importe quel point d'un 10rhizome peut être connecté avec n'importe quel autre, et doit l'être." ”; c'est-à-dire que la théorie et la pratique ne peuvent être séparées l'une de l'autre, elles doivent toujours être attentives à une réalité.La réalité et son quotidien exigent une réflexion, puisque nous ne pouvons pas être indifférents envers elle, au même temps elle oblige aussi une action typique de l'attitude naturelle de l'être humain qui consiste à s'interroger et à tenter de répondre à ses questions. Selon Aristote, "tous les hommes veulent naturellement savoir". Par conséquent, le développement de la pensée philosophique cherche à générer un scénario pour répondre à de nouveaux problèmes et questions, en tenant compte de la diversité culturelle, de son plexus de valeurs, de langues et d'idéologies.Bauman affirme que "notre époque, l'époque du pluralisme culturel, 11opposée à la pluralité de la culture, n'est pas une période de nihilisme" , il est important de renforcer le processus éducatif de manière à stimuler la réflexion critique, fonction de la la philosophie, si dévalorisée dans la société communiste actuelle. Ceci est  reflété dans la recherche d'une satisfaction momentanée, apportant des réponses qui aboutissent au relativisme ou au matérialisme et qui reprennent ainsi la vision anthropologique de la fonction de la philosophie dans l'éducation, ce qui envisage l'homme de manière intégrale, sans réductionnisme, englobant la totalité de la vie et le conduisant à agir dans un idéal de liberté.Dans la pensée de Paulo Freire, pour parvenir à une éducation authentiquement libératrice, il est nécessaire de créer et de vivre le dynamisme de l'esprit philosophique dans l'éducation, sans avoir besoin d'informations partiales, mais plutôt de se confondre avec la réalité, où les connaissances pédagogiques facilitent le dialogue comme méthode de 12transformation de ce qui est considéré comme la cause oppressive. En ce sens, l'éducation et la philosophie vont indéniablement ensemble, c'est ainsi que la connaissance et la science peuvent être considérées comme un produit de l'interaction et de l'implication entre la réflexion philosophique 13du sujet et la réalité, ce que Dewey définit comme une philosophie pragmatique, se référant à l'intentionnalité de l'étudiant de savoir, qui est motivée par l'interaction avec l'environnement.La revue Quaestiones Disputatae - sujets de débat, présente une autre fois les résultats des processus de recherche, dans le but de contribuer à la construction de connaissances scientifiques dans le domaine des sciences humaines et sociales. Dans cette occasion, elle aborde de divers sujets à la réflexion et à l'analyse sur l'importance de l'enseignement de la philosophie et ses contributions à la réalité sociale.