LE PARADOXE ENVIRONNEMENTAL DANS LE POST-CONFLIT COLOMBIEN

Résumé

Le gouvernement colombien, après avoir mis en application les accords de paix, doit assurer un développement durable, vu que la construction de la paix ne peut transmuter comme une menace pour l’environnement. L’importance de l’environnement dans la construction de la paix est indéniable, tout sachant que le conflit armé se déroule au milieu d’une biodiversité exubérante qui existe en Colombie. Cette biodiversité est une autre victime des groupes armés illégaux dans le cadre de la loi, du trafic de drogue, de la corruption et d´autres. La biodiversité et les écosystèmes sont des ressources naturelles qui permettent de stimuler la croissance économique et le développement social, mais malheureusement, ils sont menacés par des pratiques non durables qui les détruisent, même d’une manière irréversible. Pour parvenir à un développement durable, toutes les parties prenantes doivent être présentes: des agents privés, le gouvernement, la société civile, entre autres. Ceci afin de comprendre la valeur de la biodiversité et ainsi établir des politiques et des investissements générant de nouveaux bénéfices. Ce sera l’occasion pour la Colombie pour améliorer son économie autour des ressources naturelles, vu qu´il est indéniable que le conflit armé a causé des dommages à l’environnement. De plus, Le paradoxe en matière de protection de l’environnement dans le post-conflit indique que malgré la mise en oeuvre des accords de paix, la protection des ressources naturelles ne sera guère générée automatiquement. Au contraire, selon des expériences vécues dans la République du Congo, on peut observer que, si les défis dans la résolution des conflits sur l’environnement sont ignorés, cela pourrait conduire à détruire davantage le patrimoine naturel de la nation. Pour cela, il est important dánalyser la relation entre la paix et l’environnement, et pour l’obtenir, il est nécessaire d’étudier d’autres scénarios au niveau international, tels que le type traitement qui sera proposé dans les accords de paix pour les zones occupées par les groupes d’insurgés, et enfin déterminer le rôle des centres juridiques dans le post-conflict.